Merci au Conseil Général du Calvados pour cet encouragement.
Notre selection au SO 14 est un encouragement à continuer notre action et ne rien lâcher.
Patrick FABRE – Oceanoplastic …Pour une mer sans plastique.
Amoureux de la mer et du littoral depuis son enfance, Patrick Fabre s’est inventé un destin digne de sa passion des océans. À l’origine de cette destinée, la prise de conscience que la pollution plastique menace les eaux de notre monde. « J’ai constaté au cours de mes voyages que le plastique avait envahi la mer, pour la première fois dans l’océan Indien, vers le canal du Mozambique. J’ai fait le même bilan aux Antilles ou en Polynésie Française, où l’impact du tourisme, de la pêche, de la conchyliculture ou de la perliculture est délétère et les moyens de gestion insuffisants voire inexistants. »
Homme d’action, Patrick Fabre sait qu’il doit se lancer pour combattre ce fléau international. Il prend cependant le temps de la réflexion et de l’analyse : « à l’issue de recherches approfondies, il est devenu évident que ce sont les plastiques non pris en charge qui polluent les océans. » Fort de ce constat, il crée l’association Oceanoplastic en 2016 avec sa fille aînée, dans l’objectif d’identifier les fuites de plastique vers l’océan et de lutter pour les supprimer. Dans ce cadre, père et fille fédèrent des partenaires autour du projet et lancent des actions qu’ils qualifient de plasticitoyennes : des collectes de déchets qui, outre la sensibilisation du grand public, visent à analyser la source de la pollution, pour tenter de la traiter.
De sept personnes pour la première collecte, l’association Oceanoplastic voit rapidement chaque action rassembler des dizaines, voire des centaines de personnes. Mais comme le précise Patrick Fabre, « la collecte n’est qu’un outil : une fois la source de la pollution identifiée, nous intervenons en amont auprès des élus, des réseaux d’entreprises ou d’influenceurs. Nous les invitons à mener une réflexion sur les moyens techniques à mettre en œuvre pour supprimer ces fuites de plastique. » Loin des affirmations péremptoires, Oceanoplastic ne diabolise pas le plastique, mais vise à réduire sa production à des usages indispensables et à en gérer l’après. Dans le cadre de cette approche concrète et pluridisciplinaire, l’association a également monté une exposition itinérante et pédagogique sur le plastique et son déchet, Plastic Story.
De sept personnes pour la première collecte, l’association Oceanoplastic voit rapidement chaque action rassembler des dizaines, voire des centaines de personnes. Mais comme le précise Patrick Fabre, « la collecte n’est qu’un outil : une fois la source de la pollution identifiée, nous intervenons en amont auprès des élus, des réseaux d’entreprises ou d’influenceurs. Nous les invitons à mener une réflexion sur les moyens techniques à mettre en œuvre pour supprimer ces fuites de plastique. » Loin des affirmations péremptoires, Oceanoplastic ne diabolise pas le plastique, mais vise à réduire sa production à des usages indispensables et à en gérer l’après. Dans le cadre de cette approche concrète et pluridisciplinaire, l’association a également monté une exposition itinérante et pédagogique sur le plastique et son déchet, Plastic Story.
» J’ai foi en l’avenir. Je ne me dis jamais que ce que nous faisons est une goutte d’eau dans l’océan mais plutôt que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Depuis les débuts d’Oceanoplastic, nous avons tout de même sensibilisé plus de 5 000 personnes ! »