Nous produisons chaque année plus de 320 millions de tonnes de déchets plastiques, un chiffre en croissance de 10 % par an.
Un tiers de ces déchets n’est pas ou mal géré….En conséquence, une partie d’entre eux se retrouve dans l’océan, directement par l’activité littorale ou emportée par les eaux de ruissellement (ruisseaux et rivières) et s’additionnent aux 15% de déchets plastiques générés par les activités marines.
A l’échelle de la planète, c’est plus de 8 millions de tonnes de plastiques qui sont déversées chaque année dans l’océan, soit près de 300 kg par seconde. La France n’est pas épargnée avec environ 6000 tonnes par an, soit près de 1,2 tonnes par kilomètre de littoral. On estime qu’en 2050 il y aura autant de plastique dans l’océan que de poissons.
Ces déchets plastiques océaniques sont ceux que nous n’avons pas gérés convenablement. Dans certains pays, il est de coutume de jeter tous les déchets dans la nature, les rivières et les fleuves. En Europe la gestion est mieux organisée mais reste insuffisante. Trop de déchets sont mal contrôlés. Beaucoup, d’ailleurs, ne sont ni recyclés, ni revalorisés.
Les déchets qui n’entrent pas dans le circuit de recyclage sont à la merci des vents et des eaux, et se retrouvent presque systématiquement dans l’océan.
Le stockage sauvage ou en décharges à ciel ouvert , la négligence quotidienne par manque d’information ou de sensibilisation, l’absence d’outils rationnels de collecte, le manque de moyens ou la gestion approximative du tri, sont autant de facteurs de fuite des plastiques vers la mer.
Les conséquences sont catastrophiques:
Sur le plan écologique d’abord ; l’impact est sans précédent sur les animaux marins (occlusions, perforations, emprisonnements et empoisonnements).
Sur le plan économique c’est toute l’acitivité maritime qui est touchée, avec des conséquences sur les transports, la pêche et le tourisme. On estime que les pertes économiques liées à la pollution plastique représentent de millions de $.
Enfin, sur le plan sanitaire, les problèmes générés par les additifs contenus dans les plastiques (métaux lourds, phtalates et autres bisphémol A) sont des perturbateurs endocriniens biens connus et interdits. Ils se liberent dans l’océan au fur et à mesure de la désagrégation des plastiques au cours de leur dérive océanique.
AGIR C’est possible
AGIR C’est facile
AGIR C’est au quotidien
3 AXES d’actions au quotidien :
Réduire sa production de déchets plastique est l’une des voies d’amélioration,
Recycler et Revaloriser en triant ses déchets avec rigueur.
EVITER LES FUITES DANS LA NATURE
